2002-2005: la relance festive
Autre conséquence importante de ces années de transition: à partir de 2002, Philippe n'organise plus qu'un seul tournoi par an qui va se dérouler sur les terrains de différents voisins. C'est la formule "jardins privés". On passe donc d'un jardin à l'autre et c'est tout le charme de ce badmintennis "peau neuve". Les nouveaux venus adorent cette formule. L'accueil est chaleureux et les joueurs respectent (pas toujours "les suiveurs"). Il faut dire qu'Armand, Marguerite, Philippe (Dache), Alain, Fred, Fabienne, Michel, Yvon, Denis, Christophe, etc. s'emploient sans relâche à nous recevoir dans les meilleures conditions.
Les années 2002 à 2005 , ce sont avant tout les années-spectacles. Bien dans sa peau, libéré et serein, se sentant à nouveau "chez lui", parmi ceux qu'il aime, Philippe organise des activités annexes au tournoi proprement dit: des jeux, Génies en mousse, Questions pour un champion, des spectacles, Philippe-Déchaîne-les-Foules, qui mélange sketches et chansons le plus souvent humoristiques, des récitals, "Ce soir, ici avec mes mots", des projections sur grand écran (rétrospectives), des soupers spéciaux, etc. Bref, des tournois à son image, au service du plaisir et du partage. Notre sport a trouvé son nouvel élan, son nouvel essor.
Cela dit, les anciens ne s'entraînent quasiment plus et les jeunes poursuivent leur belle ascension. C'est donc le chant du cygne pour certains. Si Alain accroche encore les gros bras, quand il est au meilleur de sa forme, en revanche Philippe, Eric, Michel, Christian et Jon ont parfois plus de mal. L'heure de gloire a sonné pour ceux qui n'ont pas encore trop d'années de pratique: Gaëtan et Tonio, et surtout tous ces jeunes arrivés à maturité. Si Quentin et Denis s'affirment de plus en plus, ce sont Christophe Dache et François Rota qui dominent souvent les débats. Du côté des filles, toujours les mêmes, avec la reine Angélique à leur tête (surtout en simples).
En 2005, Angélique domine Carinne, tandis que Florence s'affrme comme leur nouvelle grande rivale. Chez les messieurs, Christophe fait parler sa détermination et sa prodigieuse technique devant un dieu vivant, Alain, qui échoue de justesse au terme d'un tournoi époustouflant. À 50 ans, jamais le papa de David et Florence n'a été aussi près de remporter le trophée qui lui échappe depuis toujours.